CPGE ECG : quelques renseignements

 

L’enseignement d'économie, sociologie et histoire vise à apporter aux étudiants les instruments d’analyse et de compréhension du monde contemporain. Pour cela, il associe trois approches complémentaires : la science économique ; l’histoire de la pensée et des faits économiques et sociaux ; la sociologie.
Cet enseignement a pour ambition de développer les compétences de synthèse, d’analyse et d’argumentation des étudiants. Ils devront maîtriser les principaux concepts, mécanismes et modèles de l’analyse économique (notamment de la microéconomie et de la macroéconomie), savoir mobiliser et mettre en perspective de façon pertinente les principaux phénomènes économiques et sociaux depuis le début du XIXe siècle et maîtriser les éléments de base, les méthodes et démarches de la sociologie, plus particulièrement celles de la structure sociale, des modes de vie et des organisations.
L’étude des fondements et des analyses théoriques de l’économie et de la sociologie ne doit pas faire perdre de vue la dimension historique. Il s’agira, dans une perspective dynamique, d’expliquer les faits économiques et sociaux par l’analyse ou d’éclairer l’analyse par les faits.
Le programme est structuré en quatre modules semestriels dont le premier a pour objectif de faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur, en favorisant l’adaptation des étudiants à ce nouvel enseignement :
- Le premier module présente les bases et les méthodes essentielles de l’économie (de la microéconomie notamment) et de la sociologie ; il introduit une histoire de la pensée économique et sociologique.
- Le deuxième module traite de la croissance et du développement depuis le début du XIXe siècle.
- Le troisième module est consacré à l’étude de la mondialisation.
- Le quatrième module est centré sur les modèles macroéconomiques, sur les déséquilibres et l’action des pouvoirs publics.
(programme officiel détaillé : https://www.education.gouv.fr/bo/21/Special1/ESRS2035776A.htm)

Fenet C. et I. Waquet (dir.), Economie, Sociologie, Histoire du monde contemporain, Dunod.

Abraham-Frois G., Dynamique économique, Précis Economie, Dalloz.

Barthe M.A., Economie de l’UE, Economica
Bastidon Gilles C., Brasseul J. et P. Gilles, Histoire de la globalisation financière, Armand Colin.
Benassy-Quéré, Economie monétaire internationale, Economica.
Blanchard O. et Cohen D., Macroéconomie, Pearson.
Bouguinat H., Teïletche J. et Dupuy M., Finance Internationale, Dalloz.
Clément V., Le Clainche C. et D. Serra (2008), Economie de la justice et de l'équité, Economica.
Krugman P., M. Obstfeld et M. Melitz, Economie internationale, Pearson.
Lavialle C., Macroéconomie approfondie, Amphi Economie, Bréal.
Lemoine M., Madiès P. et T. Madiès, Les grandes questions d’économie et de finance internationales, De Boeck Supérieur.
Mucchielli J.-L., Relations économiques internationales, Hachette.
Palier B., Les Réformes de l’Etat-providence, PUF.

Bellone F. et R. Chiappini, La Compétitivité des pays, Repères, La Découverte.
Benassy-Quéré A. et B. Coeuré, Economie de l’euro, Repères, La Découverte
Bezbakh P., Inflation et désinflation, Repères, La Découverte.
Borio A. et Grenet J. (dir), Economie des politiques publiques, Repères, La Découverte.
Brender A. et F. Pisani, La Crise de la finance globalisée, Repères, La Découverte.
Epaulard A. et Pommeret A., Introduction à la macroéconomie, Repères, La Découverte.
El Mouhoub M., Mondialisation et délocalisation des entreprises, Repères, La Découverte.
Erhel C., Les politiques de l’emploi, PUF, coll. « Que sais-je ? »
Fayat H., Socio-histoire des inégalités, Repères, La Découverte.
Gautié J., Le Chômage, Repères, La Découverte.
Guillochon B., Le Protectionnisme, Repères, La Découverte.
Hen C. et J. Léonard, L’Union européenne, Repères, La Découverte.
Lévêque F., Economie de la réglementation, Repères, La Découverte.
Lelart M., Le Système monétaire international, Repères, La Découverte.
Patat J.-P., Histoire de l’Europe monétaire, Repères, La Découverte.
Piketty T., L'Economie des inégalités, Repères n°216, La Découverte.
Plihon D., Les taux de change, Repères, La Découverte.
Rainelli M., Le commerce international, Repères, La Découverte.
Rainelli M., L’Organisation mondiale du commerce, Repères, La Découverte.
Siroen J-M, La Régionalisation de l’économie mondiale, Repères, La Découverte.

J.Brémond et A.Gélédan, Dictionnaire des sciences économiques et sociales, Belin.

Deubel, P. (dir.), Dictionnaire d'Analyse économique et historique des sociétés contemporaines, Cap-prépa, Pearson. Les figures peuvent être téléchargées.

C.D. Echaudemaison (dir.), Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan.

B. Guerrien et O. Gun, Dictionnaire d'analyse économique, Repères, La Découverte.

F.Teulon, Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie, Major, PUF.

C.Jessua et alii. (dir), Dictionnaire des sciences économiques, PUF.

Clerc D. et J-P.Piriou, Lexique de sciences économiques et sociales, Repères, La Découverte.

20 dissertations. Economie. Prépas commerciales ECE, Bréal.

Bosc. et alii., Réussir l’écrit et l’oral d’économie aux concours des grandes écoles, Nathan.

Crozet, Y., La dissertation économique et sociologique, Nathan.

Desaint P., Deubel P. et Elleboode, La dissertation d'économie aux concours d'entrée des écoles de commerce, Mise en Examen, Ellipses.

Frois, P., Dissertations économiques commentées, Foucher.

Robert, P., Méthodologie d'Analyse Economique et Historique des sociétés contemporaines, Cap-prépa, Pearson. (Plusieurs dissertations corrigées et plans détaillés assortis de conseils peuvent être téléchargés).

Vasseur, E., La dissertation d'économie aux concours, Optimum, Ellipses.

Combes, A. et alii., L'Oral d'économie aux concours des grandes écoles, Nathan.

P. Desaint et alii, L'Oral d'Economie aux concours d'entrée des écoles de commerce (HEC, ESCP Europe), Ellipses.

Alternatives Economiques : Une revue très accessible et pédagogique qui s'adresse principalement aux étudiants en économie, dès la classe de Première ES. Une caractéristique non gênante mais qu'il n'est pas inutile de connaître : les opinions politiques de la rédaction transparaissent dans certains articles. Une caractéristique plus gênante : le ton est parfois très journalistique et illustre un style que tout étudiant en économie devra s'interdire. Ce dernier n'écrira par exemple jamais de phrases du type : "Dans la théorie néo-classique, c'est comme dans le cochon, tout est bon". Lien : www.alternatives-economiques.fr/ 

 

1. Sacs, cartables...etc. rassemblés au fond de la salle.

2. Téléphones portables interdits.

3. Sorties interdites durant les deux premières heures.

4. En cas d'absence à un devoir d'ESH, vous avez le choix entre :

- réaliser le devoir chez vous le jour même : vous recevez le sujet par SMS et vous envoyez 4 heures plus tard, par mail, le scan votre copie (rédigée à la main) ; la note compte alors en tant que devoir sur table,

- réaliser le devoir en temps non limité et le rendre (copie rédigée à la main) dans un délai raisonnable (moins d'une semaine) ; la note compte alors en tant que devoir à la maison,

- ne pas rendre le devoir ; la note est alors de 0/20 et compte en tant que devoir sur table.

A ce jour, seules deux écoles proposent une épreuve d'ESH à l'oral : ESCP Europe (coef 8 sur 30) et HEC (coef 9 sur 36). A l'ESCP, la préparation dure 30 mn et l'épreuve dure 25 mn (15 mn environ d'exposé et 10 mn de questions). A HEC, la préparation dure 30 mn et l'épreuve dure 20 mn (10 mn environ d'exposé et 10 mn de questions) ; à partir de 2012, le candidat n'a plus le choix entre 2 sujets.

Vous trouverez ci-dessous des sujets d'oraux classés par thèmes et tirés notamment des sujets posés aux concours ESCP Europe et HEC

- Les grandes fonctions économiques

- Systèmes et organisations économiques

- La révolution industrielle

- Naissance de l'économie politiques et développement de l'analyse économique

- Croissance économique et développement

- Stratégies de développement

- L'entreprise, les structures économiques et les syndicats

- Monnaie et financement de l'économie

- Rôle économique de l'Etat

- Sociologie

- Démographie

- Economie approfondie

- Internationalisation des économies

- Economie monétaire et financière internationale

- L'Europe économique, monétaire et sociale

- Inflation et déflation

- Emploi, Chômage et marché du travail

- Fluctuations et crises

- Politiques de régulation du cycle conjoncturel

- Politiques structurelles et intervention de l'Etat face aux défaillances de marché

- Justice sociale et politiques sociales

Programme des colles

- A partir du 21/08/2023 : Microéconomie (choix du consommateur et du producteur, équilibre partiel, équilibre général, concurrence imparfaite, défaillances de marché). Les sujets seront puisés dans cette liste.

- à lire : les chapitres 4, 5, 6 et 16 du manuel de Fenet et Waquet (dir.) chez Dunod.

- A partir du 04/09/2023 : Internationalisation des économies. Les sujets seront puisés dans cette liste.

- à lire : les chapitres 18 et 19 du manuel de Fenet et Waquet (dir.) chez Dunod.

- A partir du 18/09/2023 : séances consacrées à des corrections individualisées du DST1 (pensez à lire sérieusement les commentaires sur vos copies et à apporter votre copie le jour de la colle)

- A partir du 02/10/2023 : Internationalisation des économies. Les sujets seront puisés dans cette liste.

- à lire : les chapitres 18, 19, 20 et 21 du manuel de Fenet et Waquet (dir.) chez Dunod.

- A partir du 30/10/2023 : Tout le programme (préparation du concours blanc). Les sujets seront puisés dans cette liste.

- A partir du 20/11/2023 : Economie monétaire et financière. Les sujets seront puisés dans cette liste.

- à lire : les chapitres 2, 12, 22 et 23 du manuel de Fenet et Waquet (dir.) chez Dunod.

- A partir du 04/12/2023 : L'intégration européenne. Les sujets seront puisés dans cette liste.

- à lire : les chapitres 24 et 25 du manuel de Fenet et Waquet (dir.) chez Dunod.

- A partir du 15/01/2024 : L'inflation. Les sujets seront puisés dans cette liste.

- à lire : le chapitres 26 du manuel de Fenet et Waquet (dir.) chez Dunod.

- A partir du 29/01/2024 : Le chômage. Les sujets seront puisés dans cette liste.

- à lire : le chapitres 27 du manuel de Fenet et Waquet (dir.) chez Dunod.

- A partir du 12/02/2024 : Crises, fluctuations et politiques conjoncturelles. Les sujets seront puisés dans cette liste.

- à lire : le chapitres 28, 29 et 31 du manuel de Fenet et Waquet (dir.) chez Dunod

- A partir du 26/02/2024 : Tout le programme (1e et 2e années). Pas d'exposé (pas de préparation) : séance de questions-réponses sur le programme.

- A partir du 25/03/2024 : Au choix parmi les 4 options (voir le sondage). Liste de sujets pour "politiques structurelles". Liste de sujets pour "inégalités et justice sociale". Pour l'option "reprise de la copie du concours blanc", pensez à apporter votre copie.

 

 

 

 

Les notes de colles

Année 2023-2024

Les colles portent généralement sur une partie seulement du cours et non sur l'ensemble du programme (contrairement au 'vrai' oral).

Règles et conseils :

   1. L'exposé doit comporter une introduction, un développement et une conclusion, selon les mêmes règles que celles de la dissertation.

    2. L'annonce du plan à la fin de l'introduction doit être claire et complète : on ne se précipite pas dans la 1ère partie avant d'avoir précisé à l'auditoire quel est l'objectif et quelle démarche on a choisi de suivre. La clarté s'impose également au moment des transitions entre les parties et entre les sous-parties.

"Rappelons que l'annonce du plan et l'énoncé d'une conclusion sont essentiels dans une épreuve orale, plus encore qu'à l'écrit." (Rapport de jury, HEC 2004)

    3. C'est vous qui faîtes l'exposé : vous n'attendez pas l'approbation du colleur pour vous lancer dans telle ou telle sous-partie, pour utiliser le tableau, etc. Enfin, vous signifiez clairement la fin de l'exposé : n'attendez pas qu'un long silence pesant amène le colleur à la conclusion que le traitement du sujet n'est pas achevé mais que vous ne savez plus quoi dire.

    4. Ne restez pas bloqué(e) (oubli d'un chiffre, d'une date, hésitation sur un mécanisme économique...) : enchaînez.

  5. L'attitude est essentielle, pour des raisons conventionnelles mais aussi par ce qu'elle génère de l'information sur qui vous êtes et sur ce que vous savez.

Pendant l'exposé, vous devez convaincre, donc soigner l'élocution et employer un ton sûr ; vous aurez le temps de reconnaître les défauts et lacunes de votre exposé lors de l'entretien si le colleur vous y amène.

Vous vous tenez droit(e) et vous ne restez pas le nez sur vos feuilles mais vous regardez le plus souvent possible en direction de l'auditoire (il n'est pas nécessaire de regarder les membres du jury dans les yeux, vous pouvez fixer un point quelconque à l'horizon).

Evitez de rechercher une complicité avec le jury, en essayant d'éveiller des émotions positives chez celui-ci. Ce comportement a de fortes chances d'être interprété, au mieux, comme une stratégie inconsciente de dissimulation de vos lacunes et faiblesses, au pire, comme une stratégie consciente de dissimulation et de manipulation (ce qui amène à éveiller des émotions négatives). Inversement, ne vous laissez pas emporter par des émotions positives ou négatives que pourraient générer certains comportements du jury.

  6. L'utilisation du tableau est valorisée, mais sous certaines conditions. Elle doit se cantonner à la construction de graphiques ou à l'exposé de formalisations mathématiques. Elle doit servir réellement l'argumentation, donc ne pas apparaître comme un exercice de style. Elle doit se faire de manière rigoureuse : pas de graffitis, des axes nommés, des variables explicitées (oralement)...

"On note encore la gène de certains des candidats à passer au tableau pour exposer un résultat à la demande du jury Passer au tableau pendant l'exposé peut être également utile, mais il faut mesurer que cela requiert un certain temps qui ne doit pas manquer à l'ensemble de l'exposé, nécessairement court." (Rapport de jury, HEC 2004)

"Quelques progrès ont été enregistrés sur la construction de schémas au tableau mais un trop grand nombre de candidats bute encore sur les représentations standards de l'analyse économique (élaboration d'une courbe d'offre, illustration d'un effet substitution ou d'une fonction de consommation keynésienne ... )." (Rapport de jury, ESCP Europe 2003)

    7. Gérez votre temps : ce qui suppose d'avoir l'heure et de la consulter régulièrement.

    8. Prenez la correction en note, reprenez le sujet chez vous et faites une fiche : aussi éprouvante que puisse être une colle, ce n'est pas une fin mais un moyen de progresser pour être prêt(e) le jour du concours.

 

Schémas

Quelques plans

HEC : rapports de jury 2022 et 2023 (extraits)

L’ensemble des sujets proposés aux candidats a porté sur le programme des deux années de la classe préparatoire ECE et a mobilisé des connaissances relatives aux trois disciplines que sont l’économie, la sociologie et l’histoire du monde contemporain. Chaque sujet permettait aux candidats de rendre compte au moins de deux de ces trois dimensions ; lorsque, à l’examen de l’exposé, le candidat se limitait à seulement l’une des trois disciplines du programme, des questions étaient alors posées sur l’une ou l’autre des deux disciplines non abordées.

[L]’ancrage dans le monde contemporain et l’analyse des enjeux du moment sont des qualités nécessaires à déployer. L’argumentation des candidats doit plus généralement combiner une analyse précise dans le domaine économique, sociologique et ou historique et des références factuelles illustratives des propos.

Afin de hiérarchiser les performances des candidats, ce qui est l’objectif d’une épreuve de concours, un même sujet a été traité pas deux ou trois candidats successifs.

[L]’épreuve se déroulait cette année en deux phases :
- dans un premier temps, le candidat exposait le sujet préparé en salle de loge pendant 10 minutes maximum, exposé qui était suivi de questions pendant 5 minutes
- dans un second temps, de 5 minutes, le candidat répondait à une question, non préparée en loge, qui avait une dimension plus « technique », plus formalisée, micro ou macroéconomique. Le candidat était invité à traiter cette question sous forme graphique ou schématique si cela l’aidait dans le raisonnement.

- la plupart des candidats souhaitent reproduire à l’oral [...] le modèle de la dissertation de l’écrit en 4 heures, avec 3 parties et parfois autant de sous-parties (beaucoup font même une introduction de 4 minutes !). Ceci est irréaliste. L’oral est une épreuve spécifique, non une « mini-dissertation ». [...L]’introduction pose souvent problème, apporte peu, et se limite trop souvent à une glose sur l’énoncé du sujet sans mettre en valeur la moindre problématique. Quant à la conclusion, elle est dans la très grande majorité des cas une synthèse, beaucoup trop longue, de l’exposé ; la valeur ajoutée apportée est donc très faible.
- beaucoup (trop) de candidats ont tendance à réciter des fiches de connaissances qui sont « plaquées » dans l’exposé ; il suffit parfois qu’un concept soit mobilisé par le candidat pour qu’il développe des parties de cours, très souvent de manière inappropriée par rapport au sujet. Ceci le rassure probablement, mais peut conduire à effectuer des hors sujets pénalisants. Durant la demi-heure de préparation, le candidat doit s’efforcer de réfléchir au sujet posé et non à chercher quelles fiches de connaissances sélectionner.
- d’une manière générale, le jury constate chaque année (et déplore) que deux champs importants sont très mal maitrisés par les candidats : d’une part l’économie budgétaire et fiscale et d’autre part les « questions sociales » (structure de la protection sociale, modes de financement, enjeux et réformes dans ce domaine, évolution dans leurs grandes lignes des relations sociales et professionnelles…) ; or ces champs sont au cœur des grands débats et enjeux contemporains. Plus généralement, les ordres de grandeur de données économiques majeures sont souvent très approximatifs.
- durant leur exposé, de nombreux candidats citent beaucoup d’auteurs et d’articles, parfois plus d’une dizaine ; si des références théoriques sont nécessaires, il n’en demeure pas moins qu’elles doivent être comprises, éventuellement relativisées… du moins toujours lues ; or tel n’est pas le cas !  Très souvent, les auteurs des articles ou des ouvrages cités avancent des idées beaucoup plus nuancées que ce que rapportent les candidats, ce qui apporte la preuve que ces sources originelles n’ont pas été lues in extenso.  Le jury souhaiterait vivement que le candidat pense plus par lui-même et soit beaucoup plus critique.

Il est important de rappeler ici que les analyses microéconomique et macroéconomique sont essentielles pour la poursuite des études dans toute école de management, et qu’elles sont toutes deux présentes dans de nombreux domaines d’enseignement à HEC tels que la gestion, la finance ou le marketing par exemple. L’intégration de ces deux champs dans les différents éléments du programme rénové d’ESH n’a pas pour objectif leur dilution, mais bien au contraire leur généralisation.
[E]n toute rigueur, chaque sujet exige la mobilisation d’outils formalisés (équation, courbes, graphiques…). Dès que cela apparaissait possible et pertinent, les candidats ont pour la majorité d’entre eux satisfait à cette exigence.

ESCP : rapports de jury 2007 et 2008 et Commissions ESH

Le jury est composé de deux interrogateurs parmi une quinzaine de membres, universitaires et enseignants de Khâgne BL. L'oral est public : 3 à 4 personnes peuvent assister à l'oral si le candidat ne s'y oppose pas.
L'épreuve orale se compose d'un exposé de 15 mn sur un sujet imposé, emprunté au programme des deux années de classe préparatoire (une banque de 80 sujets est constituée chaque année), et d'un entretien de 15 mn avec le jury, qui vise à compléter/rectifier l'argumentaire développé par le candidat et à élargir le questionnement à d'autres thématiques. Un exposé très moyen peut être rattrapé par de bonnes réponses aux questions posées.
Afin de mieux aider les candidats dans leur préparation, rappelons ici quelques principes de base concernant l'exposé :
- les candidats doivent s'efforcer de tenir le temps imparti (soit 15 minutes, alors que l'exposé de nombreux candidats ne dure que 10 minutes) ; un exposé court ne rallonge pas le temps consacré à l'entretien ; l'utilisation du tableau au cours de l'exposé est possible mais il faut veiller à ce qu'elle ne prenne pas une part trop importante des 15 mn de l'exposé.
- les candidats sont invités à lire avec attention le libellé du sujet et à répondre sans détours à la problématique posée ; il convient en particulier de bannir les stratégies de "contournement", consistant à prendre prétexte du sujet pour développer une thématique autonome et sans lien direct avec la question posée. La logique de démonstration doit prendre le pas sur la logique de récitation, qui ne saurait se limiter à un catalogue d'auteurs et de notions non explicitées ;
- la capacité à développer des arguments, au delà de leur seul énoncé, constitue un élément essentiel de l'évaluation ; les concepts et mécanismes de base doivent être maîtrisés ; les théories mobilisées doivent être maîtrisées (ne pas citer une théorie non maîtrisée) ; le propos doit être étayé par des données factuelles précises (principales données chiffrées en particulier), empruntées à l'histoire ou à la période récente.
Pour ce qui est de l'entretien,
- les questions posées portent d'abord sur l'exposé lui-même, puis sur d'autres domaines, aussi bien en économie, en sociologie, qu'en histoire.
L'économie approfondie, notamment la microéconomie, fait l'objet de questions, même si cela n'est pas systématique.
- la maîtrise des principaux outils de mesure ne semble pas toujours acquise par l'ensemble des candidats : taux de croissance, élasticités, productivité, propension marginale, taux de fécondité, etc sont souvent définis de manière assez vague.
- de même, les principales grandeurs économiques, telles que la population active, le taux de chômage, ou le taux d'épargne en France restent méconnues, tout comme les thématiques de l'actualité économique et sociale : à titre d'exemple, la plupart des candidats n'ont aucune idée - même très générale - de la tendance des politiques monétaires en Europe et aux Etats-Unis depuis 2-3 ans. Le jury s'étonne également de la difficulté pour nombre de candidats de projeter les connaissances théoriques dans le réel et d'utiliser les outils (graphiques) de l'analyse économique pour comprendre et analyser les réalités économiques contemporaines (courbe de Phillips, IS-LM, représentation graphique d'une courbe d'offre et de demande) ou certains faits historiques. Le jury invite les candidats à utiliser des graphiques et des formules lorsque cela sert leur démonstration.
- il est fréquemment demandé au candidat d'utiliser le tableau pour présenter des graphiques ou des mécanismes économiques. Beaucoup de candidats commencent par dessiner les droites ou courbes, sans préciser les noms des axes, ce qui est maladroit.

Les candidats vont devoir composer pour 6 épreuves écrites pour la banque Ecricome et au minimum 6 épreuves écrites pour la BCE. Concernant la BCE, certaines écoles choisissent : 1) d'opter pour l'épreuve de Synthèse de l'ESCP (plutôt que la contraction de texte d'HEC), 2) d'opter pour les épreuves de LV1 et LV2 de la banque ELVI (plutôt que celles de la banque EINA), 3) d'opter pour la dissertation de culture générale EDHEC-ESSEC (plutôt que EM Lyon-HEC), 4) d'opter pour l'épreuve de maths de l'EDHEC ou d'ESSEC-HEC (plutôt que celle de l'EM Lyon), 5) d'opter pour l'épreuve d'ESH de l'ESSEC ou d'HEC (plutôt que ESCP-Skema), 6) d'ajouter une épreuve de maths 2. Le nombre maximal d'épreuves écrites (pour un candidat s'inscrivant à toutes les écoles) est donc de 21. La question de la fatigue, donc de l'éventuelle baisse d'efficacité au fil des 3 semaines d'épreuves écrites, peut donc se poser. Si une telle crainte constitue un critère au moment de l'inscription au concours, voici les écoles de la BCE qui ne retiennent pas la combinaison d'épreuves la plus courante (contraction HEC + LV1 et LV2 IENA + Dissertation de culture générale EM Lyon-HEC + Maths EM Lyon + ESH ESCP-Skema) ainsi que le calendrier des épreuves pour le concours 2021 :

Classement SIGEM 2019

ELVI

Synthèse ESCP

Dissert EDHEC-ESSEC

Maths ESSEC-HEC

Maths EDHEC

Maths 2 ESSEC

ESH ESSEC

ESH HEC

HEC

1

x

x

x

x

ESSEC

2

x

x

x

x

x

ESCP

3

x

x

x

x

EM Lyon

4

x

x

EDHEC

5

x

x

x

x

x

Audencia

6

x

x

Grenoble

7

x

x

Skema

8

x

x

TBS

10

x

x

x

ICN

18

x

 

 

Matin

Après-midi

Ecricome

Lundi 19 avril

Maths

LV2

Mardi 20 avril

ESH

LV1

Mercredi 21 avril

Culture gé

Résumé

 BCE

Mardi 27 avril

ESH ESSEC

Maths EM Lyon

Mercredi 28 avril

Dissert HEC-EM Lyon

Maths HEC-ESSEC

Jeudi 29 avril

ESH HEC

Dissert EDHEC-ESSEC

Vendredi 30 avril

Maths 2 ESSEC

Synthèse ESCP

Lundi 3 mai

LV1 ELVI ESSEC-HEC

LV2 ELVI EM Lyon-ESCP

Mardi 4 mai

Maths EDHEC

Contraction HEC

Mercredi 5 mai

ESH ESCP-Skema

LV2 IENA

Jeudi 6 mai

LV1 IENA

 

 

Le système européen de transfert de crédits, dit ECTS (European Credits Tranfert System), facilite les réorientations et assure une plus grande mobilité des étudiants au niveau européen. Il est entré en vigueur en 2008 pour les classes préparatoires (B.O.E.N. n°11 du 13 mars 2008).

Il accorde à tout étudiant ayant suivi régulièrement une année universitaire 60 crédits (30 par semestre). En CPGE ECE, les crédits sont notamment de 7 par semestre en ESH et 2 en Economie (c'est-à-dire en microéconomie pour les semestres S1 et S2 et en macroéconomie pour S3 et S4).

Sont attachés à ces crédits des mentions. Les mentions sont les suivantes : A pour Très Bien, B pour Bien, C pour Assez Bien, D pour Convenable et E pour Passable. Chaque étudiant se voit attribuer une mention globale et une mention par matière.

 

La possibilité d'obtenir une équivalence est conditionnée à la fois par l'obtention des 60 crédits et par la mention. Par exemple, un étudiant non admis en 2ème année de CPGE, ayant obtenu ses 60 crédits mais ayant obtenu une mention E en Economie aura très peu de chances d'être admis en L2 (Licence 2ème année) dans un UFR d'Economie.

Un élève ayant fait une demande d'équivalence reçoit un avis du conseil de classe : proposition pour une équivalence totale, pour une équivalence partielle ou avis défavorable. En fonction de cet avis et du dossier de l'élève, la commission des équivalences de l'Université décide de refuser l'équivalence, d'accorder une équivalence partielle (l'élève doit valider certaines matières par un examen organisé par l'Université : Microéconomie le plus souvent) ou une équivalence totale.

A consulter pour les équivalences en économie à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne (UFR 02) : l'EPI (Espace Pédagogique Interactif). Ce site (http://epi.univ-paris1.fr) fourni des informations et ressources pédagogiques. Vous trouverez en particulier des éléments de cours, des TD et les annales du cours de Microéconomie de L1 (première année de licence).